SOLIDARIETA’ AL POPOLO BASCO IN LOTTA DA SECOLI
PER LA SUA INDIPENDENZA DAL REGIME IBERICO
DIRITTO ALL’INDIPENDENZA NAZIONALE PER TUTTE LE
NAZIONALITA’ DELLA REGIONE IBERICA
IL DIRITTO ALL’AUTODETERMINAZIONE
DEI POPOLI E’ SACRO
ASKATASUNA
IL PROCESSO DELLA 14a sezione antiterrorista si svolgerà a
PARIGI IL 17 novembre prossimo
Invito ad una conferenza stampa a Parigi
Giovedì
prossimo 16 novembre alle ore al centro associativo CICP, 21 TER rue Voltaire,
75011 Paris (Métro rue des
Boulets).
Le 17 novembre
prochain commencera le procès à Paris de dizaines de citoyens basques dans le
cadre de l'affaire dite "Tchernobyl". Ce procès est particulier sur
bien des points, notamment parce que certains des accusés sont en détention
préventive depuis plus de cinq ans, mais aussi parce qu'Oihane ERRAZKIN GALDOS
aurait du se trouver parmi les accusés. Cette prisonnière politique de San
Sebastian avait été retrouvée pendue dans sa cellule de Fleury-Mérogis en
juillet 2004, ce qui avait provoqué une très forte émotion en Euskal Herria. Elle
avait 30 ans. Le procès devrait durer 3 semaines. Les 5, 6 et 7 décembre, ce
sont deux avocats du Collectif des Prisonniers Basques qui seront jugés à leur
tour, dans le cadre d'une procédure mise en place dans le seul but d'entraver
le droit à la défense des prisonniers basques.
Ces procès ont
lieu dans un contexte bien particulier pour le Pays Basque. En effet, depuis un
an environ de nouvelles perspectives se sont ouvertes dans notre pays, avec la
proposition présentée à Anoeta (San Sebastian) par la Gauche Abertzale puis
avec l'annonce par l'organisation armée ETA de sa décision de prononcer une
trêve permanente des actions armées. Tout ceci a ouvert une nouvelle phase
d'espoir de voir enfin commencer un processus démocratique de résolution du
conflit politique dit "basque". Or, l'attitude actuelle de l'État
français nous semble extrêmement dangereuse. Il continue en effet de nier,
contre toute évidence, être concerné par ce conflit, ramenant le processus en
question à une "affaire interne à l'Espagne", tout en renforçant son
arsenal répressif, notamment la 14ème section antiterroriste et la
loi Sarkozy de 2005. L'objectif affiché de lutte contre "l'islamisme"
dissimule bien mal le fait que les citoyens basques sont en première ligne de
ces lois et procédures d'exception, et ce terme "d'exception", bien
hypocrite lui aussi, ne cache pas non plus le fait que ces mesures arbitraires
sont déjà devenues la norme en ce qui nous concerne. Voilà beaucoup d'efforts,
de la part d'un État qui n'est "pas concerné".
À la veille de
ces procès importants, Askatasuna vous invite à une conférence de presse
jeudi prochain 16 novembre à 11 heures au Centre Associatif CICP, 21 TER rue
Voltaire, 75011 Paris (Métro rue des Boulets). À cette occasion,
Jean-François LEFORT, porte-parole d'Askatasuna, Unai ERREA, avocat du
Collectif des Prisonniers Basques (qui sera lui-même jugé en décembre) et
Antxoni GALDOS, la mère d'Oihane ERRAZKIN présenteront un dossier réalisé par
Askatasuna sur la 14ème section antiterroriste et sur les lois
d'exception en général et feront des déclarations, puis répondront à toutes les
questions que vous souhaiterez leur poser.
Vous
remerciant d'avance de votre présence,
Euskal Herria, le 13 novembre 2006